Mini-stage de formation combiné : se concentrer sur l’essentiel
Les conséquences du coronavirus continuent de se faire sentir, notamment dans le domaine de la formation. En effet, la première partie du stage de formation au commandement Grande Unité, qui aurait dû avoir lieu ce printemps à l’École d’état-major général a été annulée. Par conséquent, pour permettre aux cadres de milice de poursuivre leur cursus, les enseignements tels que celui-ci ont été combinés en un mini-stage de formation. L’armée démontre ainsi qu’elle est capable de s’adapter à toute situation et de trouver les meilleures solutions en faveur de ses militaires.
15.10.2020 | Communication FSCA, Michelle Steinemann

Malgré la situation particulière, la formation des cadres de milice ne peut pas tout simplement demeurer à l’arrêt. D’une part, ces militaires ont planifié leur carrière longtemps à l’avance et organisé en fonction leur vie privée et professionnelle. D’autre part, les postes vacants au sein de l’armée doivent être pourvus.
Ainsi, comme la première partie du stage de formation de commandement Grande Unité a dû être annulée ce printemps, l’École d’état-major général a élaboré une solution pratique : l’intégrer dans un mini-stage de formation combiné. Celui-ci a été proposé pour la première fois en septembre dernier et s’est déroulé, suivant la fonction des militaires, durant deux à trois semaines. C’est environ moitié moins que l’enseignement ordinaire. Conscient des conséquences de ce choix, le brigadier Maurizio Dattrino le concède : « C’était un challenge pour les participants de fournir les prestations requises sans avoir effectué le cursus préalable normalement prévu. » Ce mini-stage de formation combiné se focalise sur l’essentiel, c’est-à-dire sur le travail d’état-major, notamment le processus de planification de l’action et le suivi de la situation. Les deux prochaines sessions auront lieu en 2021.
Un accueil favorable
Le major EMG Mathias Maurer a été soulagé de pouvoir effectuer sa formation encore en 2020, car il n’aurait pas du tout eu la possibilité d’y participer l’année prochaine. De même, son format abrégé était selon lui un avantage : « D’un point de vue privé, suivre un cours intensif est une meilleure option, même si, du point de vue de l’armée, on y perd l’occasion de consolider ses acquis. » Le capitaine Stephan Meyer, quant à lui, salue l’effort qui a été déployé : « J’ai beaucoup apprécié le soutien des coachs d’état-major et des directeurs d’exercice. En tant que participants, on a pu constater que tout a été mis en œuvre pour que le stage soit le plus avantageux possible, malgré sa brièveté. »
Les cadres complèteront leurs acquis lors des cours de répétition, au sein de leur unité d’incorporation. Leur application et leur consolidation se feront donc sur le terrain, en service. Ainsi, la solution consistant à condenser différents stages convient bien aux militaires, et elle permet également d’éviter que les retards dans le programme de formation ne s’accumulent. Une première couronnée de succès.