L’aptitude au service militaire a légèrement baissé en 2023
En 2023, parmi les 35’700 conscrits évalués de manière définitive dans les six centres de recrutement de l’Armée suisse, 25’199 ont été déclarés aptes au service militaire et 3250 aptes au service de protection civile. Le taux d’aptitude s’élève donc à 79,7 %. L’armée compte désormais également 540 femmes de plus en ses rangs.

Sur les 35 700 conscrits (100 %) soumis à une décision définitive en 2023, 25 199 (70,6 %) ont été déclarés aptes au service militaire, 3250 (9,1 %) aptes au service de protection civile et 7251 (20,3 %) inaptes pour raisons médicales. L’appréciation de 1941 autres personnes a été ajournée pour diverses raisons.
L’aptitude au service militaire a légèrement diminué par rapport aux années précédentes et s’élève à 70,6 % en 2023. Elle varie entre 62,8 % et 80,4 % selon les cantons. L’aptitude au service de protection civile a augmenté de 0,3 % par rapport à l’année dernière et s’élève à 9,1 % en moyenne suisse.
Augmentation de l’aptitude des femmes
Le nombre d’admissions de femmes dans l’armée reste élevé. En 2023, 620 femmes ont été évaluées pour effectuer le service militaire et 542 ont été incorporées à une fonction dans l’armée. Le taux d’aptitude des femmes est de 87,4 %, ce qui correspond à une augmentation de 1,8 % par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, 57 femmes ont été affectées à la protection civile, également pour des engagements dans les care teams des cantons. En plus de ces 542 femmes, 21 ont été recrutées pour le service de la Croix-Rouge et 101 ont été recommandées pour des missions de promotion de la paix.
439 déclarations de risque ont été prononcées
L’an passé, 439 déclarations de risque ont été prononcées dans le cadre du contrôle de sécurité relatif aux personnes appliqué à l’ensemble des conscrits. En procédant à des contrôles de sécurité lors du recrutement, l’armée entend éviter que des personnes qui présentent un risque potentiel pour elles-mêmes ou pour autrui se voient remettre une arme militaire.
Si une personne ne peut pas effectuer de service militaire ou de service de protection civile pour des raisons médicales, son inaptitude peut être physique, psychique ou un mélange des deux. Dans le premier cas, on compte principalement des troubles locomoteurs. Dans le deuxième, les maladies psychiques répétées ou chroniques, le manque de résistance au stress et la consommation de substances ayant des conséquences sur le fonctionnement quotidien sont des motifs fréquents.